
- Solution fondée sur la nature, sur-mesure et complémentaire aux systèmes d’épuration traditionnels
- Amélioration de la qualité des eaux usées traitées grâce à une meilleure élimination des micropolluants
- Régénération des milieux naturels via la création d’habitats humides
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Qu’est-ce qu’une Zone Libellule® ?
Nous appelons Zone Libellule une « Zone de « LIberté Biologique Et de LUtte contre les polLuants Emergents ». Elle apporte un traitement complémentaire aux eaux usées, en s’appuyant sur des processus écologiques naturels comme la phytoépuration.
Inspirée du fonctionnement des zones humides naturelles et de leurs actions sur l’eau (régulation hydraulique, filtration mécanique, biodiversité, sédimentation…), la Zone Libellule® est une Zone de Rejet Végétalisée constituée d’une série de compartiments (bassins) situés en sortie de station d’épuration, ou d’un réseau pluvial, et dans lesquels l’eau circule. Chaque bassin accueille des plantes locales et des micro-organismes sélectionnés pour leur aptitude à absorber certains polluants. La diversité des milieux humides, avec des variations de profondeur et de vitesse d’écoulement, permet d’optimiser le traitement, améliorant ainsi significativement la qualité chimique et bactériologique de l’eau. Ces zones offrent aussi un habitat pour une faune et une flore inféodées aux milieux humides.
En s’appuyant sur la capacité auto-épuratoire des écosystèmes humides et aquatiques, la Zone Libellule® joue un rôle essentiel dans la lutte contre les micropolluants et leur diffusion dans les milieux récepteurs.

Une Zone de Rejet Végétalisée répondant à plusieurs enjeux
La Zone Libellule® est un écosystème unique qui, en plus de filtrer l’eau, abrite une biodiversité exceptionnelle, nous protège des effets du changement climatique et constitue un support pédagogique précieux.
Préserver les milieux aquatiques
La Zone Libellule® permet d’affiner la qualité des eaux usées traitées grâce à un traitement complémentaire, la phytoépuration (ou « l’assainissement des eaux par les plantes »), avant leur restitution au milieu naturel. En réduisant l’impact des rejets de station d’épuration, elle contribue à la préservation des milieux aquatiques.
L’un des principes fondamentaux de cette approche est de réaliser une « zone tampon », ce qui permet de préserver la qualité des milieux aquatiques récepteurs. Les résultats obtenus en matière d’épuration sont significatifs : rétention des matières en suspension, amélioration des paramètres physico-chimiques (température, oxygène, etc.), diminution des bactéries pathogènes et réduction des micropolluants.
Favoriser la biodiversité
Au-delà de son rôle épuratoire, la Zone Libellule® favorise la biodiversité en renforçant la faune et la flore locales. Elle s’inscrit dans les trames vertes et bleues existantes et permet la recréation d’habitats pour les espèces aquatiques et terrestres, participant ainsi à la renaturation des sites.
S’adapter aux conséquences du changement climatique
Face aux défis du changement climatique, la Zone Libellule® joue un rôle clé dans la régulation hydraulique. Elle permet de réduire et lisser les apports d’eau dans le milieu récepteur tout en créant une zone tampon qui protège les écosystèmes aquatiques sensibles.

Zone Libellule® : une solution qui s’adapte à votre installation
La Zone Libellule® est une solution adaptable, selon votre contexte et votre environnement local. Conçue sur mesure, elle peut être déployée sur des sites et installations de différentes tailles. L’aménagement de la Zone Libellule® ou Zone de Rejet Végétalisée (ZRV) se déroule en plusieurs étapes.
Étude préalable
Cette première étape consiste à étudier l’espace disponible, l’environnement local et le milieu récepteur, puis, à réaliser un dimensionnement précis de la Zone Libellule®, en prenant en compte le temps de séjour de l'eau. Un design paysager est conçu pour intégrer harmonieusement la Zone Libellule® dans son environnement, tout en utilisant le génie végétal pour maximiser les capacités d’épuration.
Travaux
Durant cette deuxième étape, les différents compartiments de la Zone Libellule® sont créés. Cela inclut la conception et l’aménagement des structures nécessaires pour la gestion de l'eau et les plantations. Un parcours pédagogique est également conçu pour sensibiliser le public aux enjeux environnementaux et à l’importance de la gestion des eaux.
Exploitation et suivis
Une fois installée, la Zone Libellule® est entretenue régulièrement pour maintenir son bon fonctionnement, tout en assurant le développement de la biodiversité. Un suivi des performances et de l'efficacité du système est mis en place. Des visites organisées permettent de partager les connaissances acquises, et des études scientifiques peuvent être menées pour évaluer l'impact écologique et améliorer les pratiques.

Ils nous font confiance
La Zone Libellule® du Parc Industriel Pétrochimique de Shangai (SCIP)
SCIP est le premier parc chimique spécialisé de Chine.
En 2017, nous remportons le contrat de restauration de la Zone de Rejet Végétalisée (ZRV) du parc, et ce, grâce aux enseignements de notre projet de recherche ZHART (Zones Humides ARTificielles) piloté entre 2012 et 2016 par notre principal centre de recherche et d’excellence, le CIRSEE. Le projet de restauration couvre une superficie de plus de 50 hectares, dont 16 ha pour la phase I (achevée en 2024) et 36 ha pour la phase II.
Nous avons adapté notre solution de Zone Libellule® au traitement tertiaire d’eaux usées industrielles, une première en Chine. La ZRV, peuplée de plantes côtières halotolérantes, joue un rôle de purificateur naturel pour traiter les eaux salines générées par la station d’épuration de SCIP. Il s’agit de notre plus grand projet de zone humide.

Nos autres collaborations
Foire aux questions
Pour assainir les eaux usées, la phytoépuration repose sur l’action des plantes macrophytes, et plus précisément sur les bactéries qui prolifèrent au niveau de leurs racines et rhizomes.
L’assainissement par les plantes fait appel à trois éléments clés, qui fonctionnent en symbiose :
- Les microorganismes, en particulier les bactéries, sont les principaux acteurs du processus de purification. Ils décomposent et transforment les matières organiques ainsi que les polluants.
- Les plantes épuratrices (aquatiques ou semi-aquatiques) absorbent les nutriments issus de cette dégradation. Leur système racinaire sert d’habitat aux microorganismes et, en retour, elles libèrent de l’oxygène, favorisant ainsi l’activité bactérienne. C’est pourquoi on les appelle « plantes oxygénantes ».
- Le substrat dans lequel poussent ces plantes joue également un rôle clé en retenant certaines matières polluantes
Les plantes épuratrices les plus communes sont les bambous, les roseaux, les massettes ou encore les laîches. Le choix des espèces dépend de plusieurs critères : leur capacité épuratoire, leur résistance à la pollution, la structure de leurs racines et de leur feuillage, leur interaction avec les micro-organismes de la rhizosphère, ainsi que leur contribution à la biodiversité locale. Il prend également en compte des espèces rigoureusement sélectionnées, pouvant servir d’indicateurs biologiques et favoriser les flux hydrauliques, réduisant ainsi le risque de colmatage du substrat.
L’épuration par les plantes s’applique aussi bien aux eaux usées domestiques, qu’eaux usées industrielles, et aux eaux pluviales. La sélection des substrats, plantes et micro-organismes associés est adaptée à chaque type d’effluent.
Cet espace vert, pédagogique et ludique accueille le public et favorise le dialogue entre les parties prenantes, notamment via des partenariats avec des associations locales et environnementales. Elle constitue non seulement un outil de sensibilisation pour le grand public, mais aussi un levier de développement économique, en encourageant les collaborations avec l’écosystème universitaire et l’innovation territoriale.