C’est dans ce contexte qu’au début des années 2000, deux associations se sont créées, Les Puits du Désert en France et Tidène, son partenaire au Niger, pour venir au secours des habitants, nomades et sédentaires, les plus défavorisées et qui ne bénéficiaient jusque-là d’aucun appui extérieur.
Axe prioritaire de l’intervention, l’accès à l’eau, avec un objectif ambitieux : construire ou réhabiliter 400 puits. Puis, progressivement, les programmes ont élargi leur champ d’intervention, en y intégrant toutes les dimensions du développement : santé, sécurité alimentaire, éducation, activités économiques…
Pour chaque puits villageois créé, une convention tripartite est signée afin que les populations et le chef de village s’approprient l’ouvrage ; un comité de gestion responsable de la maintenance et de l’entretien est mis en place ; enfin des séances de sensibilisation à l’hygiène sont organisées, animées par une troupe de théâtre itinérante. Et pour chaque puits maraîcher réhabilité, ce sont une vingtaine de jardins maraîchers qui sont créés, ce qui renforce la sécurité alimentaire des habitants et accroît la richesse, puisqu’à ce jour certains agriculteurs ont vu leurs revenus multipliés par 10 grâce à la vente de leurs produits.
Le programme met particulièrement l’accent sur les filles et les femmes, qui se trouvent désormais déchargées des corvées d’eau, au profit d’une meilleure assiduité à l’école pour les unes, et du développement de nouvelles activités génératrices de revenus pour les autres, via la création de coopératives de femmes. Globalement, le programme contribue efficacement à consolider la stabilité et la paix dans la région.
La Fondation SUEZ contribue à l’amélioration des conditions de vie de plus de 5 millions personnes dans les pays en développement grâce à son soutien à plus de 60 ONG.