Dans la première moitié du 20
e siècle, les trains étaient éclairés au moyen de lampes à gaz. Ce gaz était produit à la « Vetgasfabriek », une raffinerie de gaz reposant sur un procédé de chauffage au mazout. Les
déchets de mazout et de goudron étaient ensuite déversés au sol, dans des fossés et des bassins d'infiltration situés près de la gare. Le sous-sol est ainsi fortement pollué à 3 endroits, avec des infiltrations de goudron et de mazout purs.
En 1995, le site a été classé par le gouvernement néerlandais comme un
cas grave de contamination lié à des risques de propagation, et comme étant un
projet de dépollution prioritaire, en raison de la très forte augmentation du niveau d'eaux souterraines contaminées chaque année, au-delà du seuil d'intervention. Plusieurs étapes clés se sont ensuite succédé. En 2000, un projet de plan de dépollution de la zone a été approuvé et un système de surveillance a été mis en place sur le site. En 2019, les équipes ont évalué les surfaces concernées et lancé une nouvelle phase du projet visant à éliminer les risques potentiels, notamment ceux liés
aux produits purs qui se propagent à partir des anciens bassins.
Élimination d’une pollution complexe : un nouveau jalon dans le projet d'Amersfoort
L'un des plus grands enjeux de ce projet consistait à
organiser et extraire les pollutions par le goudron. Dans cette optique, la ville d’Amersfoort a choisi SUEZ pour concevoir et mettre en œuvre des solutions appropriées.
Cette partie du projet comprend 3 grandes étapes :
- la construction d’installations souterraines ;
- la phase de conception, basée sur la création d’une équipe d’ingénieurs en construction chargée de concevoir le processus d’élimination des goudrons, ainsi que les systèmes de mesure et de contrôle. Celle-ci a pour mission de choisir la meilleure technologie disponible à ce jour sur le marché pour éliminer et pomper à grande échelle la pollution liée aux goudrons ;
- et enfin la mise en œuvre du procédé sur le terrain.