Vos priorités

Les villes doivent désormais s’adapter en permanence pour maintenir leur attractivité et assurer la meilleure qualité de vie possible pour leurs habitants. Les solutions numériques sont aujourd’hui de véritables leviers pour répondre à ces enjeux, à condition de bien identifier en amont les usages et besoins locaux.
SUEZ promeut un modèle pour les villes de demain conciliant transition écologique et numérique, avec une proposition de valeur axée autour de 5 priorités.
Résilience

Une ville capable de résister aux crises et aléas

Les élus locaux sont sollicités dès lors que des événements imprévus (épisodes climatiques, crises sanitaires, sociales ou économiques, cyberattaques…) engendrent des dommages sur leur territoire.

Comment construire une ville plus résiliente, capable d’anticiper les crises et les nombreux imprévus, de s’y préparer et de revenir à une situation maîtrisée le plus rapidement possible ?

La crise sanitaire liée à la Covid-19 a rebattu les cartes, poussant les décideurs publics et privés à repenser les manières d’organiser la ville pour plus d’efficacité et une capacité de résilience adaptée aux enjeux d’aujourd’hui. Au-delà d’assurer la continuité des services essentiels (approvisionnement en eau et gestion des eaux usées, collecte des déchets, fourniture d’énergie, transports, service de santé…), la crise a souligné la nécessité de :
  1. Maintenir le lien entre les acteurs de la ville - citoyens, monde économique, gouvernance locale…
  2. Décloisonner et renforcer la transversalité entre les services de la ville pour assurer une plus grande anticipation, un meilleur partage de l’information, une meilleure coordination et une intervention plus rapide de l’ensemble des acteurs du territoire.

Pour y parvenir, les villes doivent se doter d’outils permettant une mutualisation de l’information des services urbains et d’augmenter les capacités de gestion en temps de crise.

Le Poste de Pilotage Connecté : un outil de gestion efficace face à la crise sanitaire à Dijon

Le Poste de Pilotage Connecté (PPC), adossé à un hyperviseur, est la colonne vertébrale du projet de métropole intelligente voulu par Dijon. Il assure la gestion à distance de l’ensemble des équipements urbains, feux de circulation, éclairage public, vidéoprotection… des 23 communes du territoire1 et la coordination des équipes et des interventions.

OnDijon, nom donné au projet démarré en 2019, améliore ainsi l’efficacité des services publics grâce à une meilleure coordination, anticipation, connaissance du territoire et rapidité de réaction.

Le Poste de Pilotage Connecté : un outil de gestion efficace à Dijon - SUEZ

Credit: SUEZ group

Le Poste de Pilotage Connecté : cas d’un incendie - SUEZ

Credit: SUEZ group

Lors de la crise sanitaire, le PPC a montré l’efficacité de son modèle en assurant l’organisation et la coordination rapide et efficace des équipements et services urbains.

Un numéro vert a été mis en place avant le premier confinement, pour répondre aux inquiétudes et interrogations des habitants sur les services vitaux (commerce, santé…), identifier les personnes isolées et donner des réponses pertinentes aux difficultés sociales rencontrées. OnDijon a permis d’adapter et de prioriser l’action publique pour mieux répondre à la crise.

OnDijon a facilité la gestion de la crise, les gens réunis ici ont appris à travailler ensemble, partagent l'information et le poste de pilotage permet de prendre les décisions plus vite.

Denis Hameau , Conseiller délégué de Dijon Métropole

1 Ahuy, Bressey-sur-Tille, Bretenière, Chenôve, Chevigny-Saint-Sauveur, Corcelles-les-Monts, Daix, Dijon, Fénay, Flavignerot, Fontaine-lès-Dijon, Hauteville-lès-Dijon, Longvic, Magny-sur-Tille, Marsannay-la-Côte, Neuilly-Crimolois, Ouges, Perrigny-lès-Dijon, Plombières-lès-Dijon, Quetigny, Saint-Apollinaire, Sennecey-lès-Dijon, Talant

Focus enjeux climatiques

  • Le réchauffement climatique touche toutes les régions de la planète et ses effets vont s’amplifier, quel que soit le scénario retenu ;
  • La fréquence et l’intensité des phénomènes extrêmes s’accentuent avec le réchauffement. Une vague de chaleur qui survenait par le passé 1 fois tous les 50 ans surviendra 14 fois plus souvent avec un réchauffement de 2 °C. Pour la France, un réchauffement global de 4°C entraînera des canicules à 50 °C sur une partie du territoire ;
  • Le bassin méditerranéen, le sud de l’Afrique, Madagascar, l’Amérique centrale, le Chili font partie des zones qui seront les plus affectées par des sécheresses intenses ;
  • En Asie du Sud-Est, les précipitations annuelles et celles liées à la mousson d’été augmenteront tout au long du 21e siècle, avec une plus grande variabilité interannuelle ;
  • Les villes seront fortement exposées au changement climatique (vagues de chaleur, élévation du niveau de la mer pour les zones côtières…).

>> Pour plus de détails sur les projections climatiques régionales
Sobriété

Une ville qui limite son empreinte

Les villes occupent 2 % de la surface de la planète et sont responsables de 70% des émissions de CO2 d’origine anthropique. Alors que 55 % de la population mondiale est aujourd’hui urbaine, ce chiffre devrait atteindre 70 % en 2050 (source : ONU).

Alors, comment rendre compatible le développement des villes avec la trajectoire 2 °C et avec les limites physiques de la planète ? Comment maintenir la qualité de vie tout en limitant la pression financière ?

Les défis liés à la croissance des zones urbaines ne seront relevés qu'avec une approche globale et intégrée. Elle identifie les leviers d’action pour des villes moins consommatrices de ressources, où l’économie circulaire occupe une place de premier rang.

Des équipements connectés couplés à des solutions intelligentes permettent d’améliorer la performance opérationnelle des services (éclairage public intelligent, optimisation de la gestion des réseaux d’eau, optimisation du parcours de collecte des déchets…). En plus de limiter l’impact sur les ressources (eau, sol, énergie…) et le climat (émissions de GES), ils diminueront la contrainte sur les finances publiques locales.

Enfin, la mise en place de solutions numériques pour améliorer la qualité des services publics doit pleinement prendre en compte leur impact sur l’environnement et le climat. L’élaboration de stratégies numériques responsables est alors primordiale pour :
  1. Evaluer quantitativement et qualitativement l’impact du secteur en termes d’émissions, de consommation de ressources,
  2. Sensibiliser l’ensemble des acteurs territoriaux et des populations sur le sujet,
  3. Mettre en œuvre des actions concrètes pour limiter l’impact du numérique sur le territoire.

4

%

Le numérique est responsable de 4 % des émissions de GES dans le monde

80,4

%

En France, le rendement moyen du réseau de distribution d’eau potable est de 80,4 %3. Les solutions intelligentes (comme AQUADVANCED®) permettent de gagner jusqu’à 5 points sur les réseaux les plus fuyards.
Source : chiffres 2019, Office International de l’Eau.

x 3

Les aires urbaines seront multipliées par 3 d’ici 2030

70

%

En 2050, 70 % des habitants seront en ville, vs. 53 % en 2020
Nature en ville

La ville, un espace de vie

La nature en ville est souvent réduite à sa fonction esthétique alors qu’elle remplit des fonctions essentielles, tant environnementales (maintien de la biodiversité, bon fonctionnement du cycle de l’eau, valorisation des déchets organiques en boucle courte), qu’économiques (création d’emplois et de circuits de production locaux). Ces espaces de vie et de loisirs favorisent les liens sociaux et sont intrinsèquement liés aux questions de santé et de bien-être dans la ville. La nature en ville contribue par ailleurs à améliorer la résilience de la ville face à différents dérèglements climatiques (inondations, canicules…).
La crise sanitaire liée à la Covid-19 et les mesures de confinement associées ont accentué ce besoin de nature en ville, l’accessibilité des espaces verts étant devenue une des préoccupations majeures des citadins.

Alors, comment remettre la nature au cœur des projets urbains et construire des solutions basées sur les services rendus par la nature, tout en protégeant la biodiversité ?

Les solutions digitales peuvent permettre d’améliorer la place de la nature en ville. En collectant des données de terrain, il est alors possible d’identifier le besoin d’espaces verts et de planification, et de faciliter leur entretien, avec l’arrosage intelligent, par exemple, conjuguant préservation de la ressource et suivi des coûts de gestion.

En intégrant la nature au même titre que d’autres secteurs de notre quotidien, la ville intelligente en fait un service public essentiel à la qualité de vie en ville.

Chiffres-clés

55

%

augmentation des besoins en eau à l’horizon 2050 à l’échelle planétaire
Source : OCDE

40

%

de la population mondiale vivra dans des zones soumises à stress hydrique élevé en 2050
Source : OCDE
Inclusion et collaboration

La ville pour tous

La diversité des défis auxquels font face les villes est telle qu’aucun acteur public ou privé ne peut les adresser seul. La ville de demain se doit d’être plus collaborative, et impliquer l’ensemble des parties prenantes pour répondre de manière concertée et partenariale aux enjeux qui sont les siens.

Le recours à la démocratie participative (applications citoyennes, plateforme citoyenne…) s’amplifie, conférant aux citoyens une place plus importante dans les décisions publiques et en particulier dans les projets de territoires intelligents. Les citoyens sont en attente d’une plus grande transparence de la part des autorités locales et d’une simplification pour s’impliquer dans la vie de la cité (consultation sur les priorités du territoire, participation dans la gestion des projets…).
L’innovation

La ville tournée vers l’avenir

Pour préparer les villes au climat de demain, et aux nombreux défis auxquels elles devront faire face, l’innovation est essentielle. Qu’elle soit technique, sociale ou de gouvernance, et quelle que soit l’échelle (bâtiment, îlot, quartier, agglomération), elle permet une plus grande agilité et réactivité, et de créer des services plus adaptés aux usages de demain. Les conditions d’accès à l’innovation doivent être facilitées, et les collectivités accompagnées pour y recourir plus systématiquement dans leurs projets.

L'innovation doit enfin être créatrice de valeurs pour le territoire, sur le volet social (démocratie participative, lien entre les habitants…), économique (création d’emplois, gain de performance…) et environnemental (réduction de l’empreinte carbone, préservation des ressources naturelles, qualité de l’air…).

L’enjeu est donc de massifier l’innovation et de réellement passer du pilote au projet de grande échelle pour apporter une réponse adaptée aux défis des villes.
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