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Réalimenter artificiellement les réserves souterraines pour préserver les nappes phréatiques

Avec la géofiltration, SUEZ a développé un processus de filtration de l’eau parfaitement écologique et ne nécessitant aucun produit chimique permettant de réalimenter les nappes phréatiques.
Mieux lutter contre les pénuries d’eau
Régulièrement touchée par la sécheresse, la commune d’Hyères les Palmiers, dans le sud de la France, subit une demande croissante en eau potable en période estivale. Ses nappes phréatiques ont été surexploitées et le volume d’eau douce n’a alors cessé de baisser jusqu’à se retrouver en dessous du niveau de la mer. Conséquence : l’eau salée progresse jusqu’à se mélanger à l’eau douce.
Pour éviter cette intrusion, la solution consiste à venir puiser en hiver, période pendant laquelle le niveau d’eau est élevé, l’eau du canal Jean Natte avant de la réinjecter dans la nappe. Cette solution de réalimentation artificielle permet de rétablir le niveau de la nappe, d’éviter les intrusions et ainsi de maintenir tous les usages.
La géofiltration, un procédé d’épuration écologique
Avec la géofiltration, SUEZ a développé un processus de filtration de l’eau parfaitement écologique et ne nécessitant aucun produit chimique. Son application sur la zone de l’étang du Gallardon (France) est un exemple remarquable.
L’eau est pompée dans la nappe alluviale de la Seine avant d’alimenter l’étang, s’oxygénant au passage. Elle s’infiltre ensuite naturellement de l’étang vers la nappe phréatique. Le passage successif d’un milieu oxygéné vers un milieu pauvre en oxygène permet une épuration naturelle de l’eau se traduisant par une élimination quasi-totale d’éléments tels que le fer, le manganèse, l’ammonium et les nitrates.
Pour aller plus loin :
En Australie, SUEZ a innové pour construire et exploiter la plus grande usine de dessalement du continent
Ce partenariat public-privé (PPP) a permis de construire la plus grande usine de dessalement d'Australie et l'une des plus grandes au monde (450 000 m3/j).
La conception de cette usine minimise les impacts négatifs sur le paysage local, la flore et la faune, les communautés et le patrimoine culturel. Son toit vert vivant - le plus grand de l'hémisphère sud - relie le site au paysage côtier et contribue à limiter la visibilité des bâtiments industriels. Une réserve écologique de 225 hectares construite autour de l'usine préserve la biodiversité et offre un espace récréatif public.
La technologie d'osmose inverse de l'usine, sa conception modulaire compacte et ses nombreux dispositifs d'efficacité réduisent ses besoins énergétiques, et 100 % de sa consommation d'énergie est compensée par des certificats d'énergie renouvelable.