Décarboner le secteur de l’eau et des déchets et y produire des énergies renouvelables

Face à la hausse des prix de l’énergie et la nécessité de réduire l’empreinte carbone de nos activités, SUEZ innove pour transformer les déchets non recyclables et les boues d’épuration en une énergie locale et renouvelable qui contribue à la transition des territoires. SUEZ explore également les technologies de captage, de stockage et d’utilisation du CO2 qui auront un rôle majeur pour atteindre la neutralité carbone.
SUEZ Tees Valley

SUEZ Tees Valley, le 1er projet de capture du carbone au Royaume-Uni

Outre les objectifs de réduction d’émissions de CO2, l’atteinte des objectifs de l’Accord de Paris nécessitera, selon le GIEC, la séquestration de 2 milliards de tonnes en 2030 et de 10 milliards de tonnes par an en 2050. Alors que nous ne sommes capables d’en capturer que quelques millions à l’heure actuelle, des travaux doivent être entrepris pour concevoir des technologies capables d’être industrialisées et déployées.
Dans le cadre de sa feuille de route développement durable 2023-2027, SUEZ se mobilise. Le Groupe investira 40 millions d’euros dans la recherche et le développement pour la mise au point de technologies de capture et de stockage du carbone capables d’être déployées sur les centres de valorisation énergétique des déchets.

Séquestrer le carbone consiste à le soustraire de l’atmosphère pour le stocker durablement au sein d’écosystèmes dans lesquels son effet de serre est stoppé, comme l’océan, la biomasse, le sol ou le sous-sol. Au Royaume-Uni, SUEZ travaille sur le premier projet national de capture et de stockage du carbone émis par la combustion des déchets de son unité de valorisation énergétique de SUEZ Tees Valley à Haverton Hill, projet qui pourrait voir le jour à horizon 2027-2030.
240 000 tonnes
de carbone seront capturées dans l'UVE de SUEZ Tees Valley chaque année
Biochar

Biochar, de "l'or noir" pour piéger le CO₂ dans les sols grâce aux arbres 

Face à l’urgence climatique, la captation, le stockage et la valorisation du CO2 présent en excès dans l’atmosphère constitue un mécanisme indispensable pour atteindre la neutralité carbone. Fabriqué à partir de résidus forestiers, paysagers et agricoles, le biochar a été identifié par le GIEC comme l’une des cinq solutions à émissions négatives pour freiner le changement climatique.
Le biochar est une poudre noire obtenue à partir de la biomasse de végétaux pyrolysés à haute température entre 500-600°C, sans oxygène pendant quelques minutes. Il constitue un puissant puits de carbone, car il permet d'extraire et de piéger le carbone des végétaux. Il permet également de produire de l’énergie renouvelable, en générant un excédent d’énergie sous forme de vapeur ou d’huile de pyrolyse, directement valorisable sur site. Il permet également de régénérer les sols, de limiter l’utilisation d’engrais de synthèse et de préserver l’usage et la qualité des ressources en eau.

Précurseur, SUEZ veut industrialiser la production d’un biochar de haute qualité environnementale, capable d’offrir une solution de décarbonation à ses clients entreprises, industriels et municipalités. Travaillant sur le sujet depuis 2020, le Groupe a d'ailleurs signé en 2021 un partenariat commercial et stratégique avec la société canadienne d’équipement de pyrolyse AIREX ENERGIE pour des projets conjoints d’industrialisation de la production de biochar.
entre 2,5 et 3 tonnes eqCO₂
1 tonne de biochar peut séquestrer entre 2,5 et 3 tonnes eqCO₂ selon sa qualité et sa teneur en carbone
IR SCAN, SNAC, MeMo

IR SCAN, SNAC, MeMo : de l’énergie secrète dans nos eaux usées et nos déchets  

Sait-on que les déchets provenant de l’agriculture, les ordures et déchets ménagers, les ordures et déchets de la restauration collective ou encore les boues provenant des stations d’épuration constituent un formidable gisement d’énergie locale, abondante, capable de se substituer aux énergies fossiles ? 

Constructeur et exploitant de méthaniseurs, SUEZ est convaincu que la production d’énergie à partir des boues d’épuration des eaux usées et des déchets organiques peut encore être améliorée grâce au digital et à l’intelligence artificielle.

En 2022, le Groupe a fait l’acquisition de la startup BioEnTech, qui a développé des solutions digitales et analytiques de surveillance et d’optimisation du fonctionnement des installations de méthanisation, avec 3 solutions aujourd’hui commercialisées :

  • IR-SCAN® : pour fiabiliser la filière. Cette méthode de caractérisation rapide des matières organiques à méthaniser permet d’analyser leur composition et d’évaluer leur potentiel de production de méthane en 5 fois moins de temps qu’une analyse biologique classique.
  • SNAC® : pour sécuriser la conduite des opérations. Ce micro-laboratoire connecté permet de connaître l’état de santé biologique du digesteur avec précision et d’anticiper d’éventuels dysfonctionnements.
  • MeMo® : pour optimiser la production de biogaz. Ce jumeau numérique de l’installation de méthanisation est un précieux outil d’aide à la décision.

Ces innovations et savoir-faire de SUEZ s’adressent aux collectivités, aux entreprises et aux agriculteurs qui possèdent (ou envisagent de posséder) des méthaniseurs : stations d’épuration d’eaux urbaines ou industrielles, méthaniseurs agricoles, territoriaux ou urbains.
40 installations
Ces solutions ont déjà bénéficié à plus de 40 installations en France et à l’étranger.
Biofactory

Biofactory SUEZ, des stations d’épuration pleines de ressources ! 

Décarboner l’énergie des sites opérés par le Groupe pour le compte de ses clients figure parmi ses grands engagements pour le Climat, en augmentant la part d’énergie renouvelable et la production d’énergie et de ressources à partir des activités d’assainissement.
Désormais, les stations d’épuration SUEZ savent faire bien plus que traiter les eaux usées. Les biofactories SUEZ font la transition entre un modèle d’usine de station de traitement des eaux usées traditionnelles vers des complexes de traitement et de valorisation des eaux usées issus des technologies de pointe. Ces nouvelles usines peuvent produire plus d’énergie que ce dont elles ont besoin pour fonctionner, sous forme de biogaz valorisable en électricité, en chaleur, en carburant, ou encore en gaz naturel. Elles sont aussi capables de récupérer certaines matières premières secondaires à partir des eaux usées, telles que le phosphore et l’azote, qui seront ensuite transformés en engrais. L’eau usée traitée peut également bénéficier d’une deuxième vie grâce à la REUT (Réutilisation des eaux usées traitées).
15 000 tonnes éq. CO₂ évitées
chaque année à partir de 2030 grâce à valorisation du biométhane, des boues séchées et des eaux traitées à Haliotis 2, complexe de traitement et de valorisation des eaux usées de la Métropole Nice Côte d’Azur, qui verra progressivement le jour à partir de 2025.
Haliotis 2, futur complexe de traitement et de valorisation des eaux usées de la Métropole Nice Côte d’Azur - SUEZ
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