À Hyderabad, en Inde, se déplacer autrement pour mieux respirer

Hyberabad, une métropole indienne, voit son trafic routier augmenter de 12 % chaque année. Elle a demandé à SUEZ d’étudier comment désengorger ses rues, avec à la clé une meilleure qualité de vie pour ses presque 10 millions d’habitants : un air plus respirable, des rues moins bruyantes, plus belles et des possibilités de mobilité accrues pour tous.
La mission

Repenser la mobilité dans la ville

Située au centre de l’Inde, Hyderabad est une métropole de bientôt 10 millions d’habitants. C’est la sixième ville du pays par sa population. Elle est nommée « Cyber City » ou la seconde Silicon Valley Indienne après Bangalore grâce au pôle biotechnologique situé à HITEC City et à un pôle Technologies de l'information et de la communication (TIC).

 

Dans cette métropole, comme dans beaucoup de villes de notre planète, il y a de plus en plus de monde, de plus en plus de véhicules et de déplacements dans des rues non extensibles.

Les rues et les viaducs urbains deviennent parfois un véritable enfer de véhicules. Les habitants s’y déplacent dans un fracas de klaxons et de nuages de pollution, en risquant leur santé, voire leur vie. Ceux qui n’ont pas d’autre choix prennent des bus souvent englués dans le trafic. Cette situation rend la ville de moins en moins vivable.
+ 12 %
de trafic routier par an depuis 2011 à Hyderabad
50 %
des déplacements dans la ville se font sur moins de 2 km
Notre réponse

Rendre les rues aux citadins en encourageant les mobilités douces

Grâce à un financement de l’Agence Française de Développement et en coordination avec le Gouvernement du Télangana, les équipes de SUEZ Consulting et leurs partenaires (l’architecte Bruno Remoué et le bureau indien UMTC) contribuent à ce que Hyderabad devienne une ville plus respirable, avec des rues plus belles, plus sûres et moins bruyantes, des possibilités de mobilité accrues, y compris pour ceux qui ne peuvent pas se payer un véhicule ou un taxi.

 

Le but de l’étude est de montrer ce qui pourrait être fait sur un axe pilote de 15 km traversant la ville du Nord au Sud : de meilleurs trottoirs et passages piétons, des pistes cyclables ombragées, des voies de bus (peut-être même un tramway), des espaces publics, des plantations etc.

Organiser la rue en pensant aux citadins plutôt qu’aux véhicules

50 % des déplacements font moins de 2 km. Il faut encourager la marche et le vélo, par des trottoirs, des voies cyclables, des traversées sécurisées, une réduction du nombre de voies de circulation.

 

De plus, les transports collectifs restent la meilleure invention pour transporter un maximum de monde avec un minimum d’énergie et de pollution. Comme le métro ne pourra pas couvrir toute la ville, il est crucial de leur consacrer une place plus grande dans la rue.

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axe pilote de 15 km traversant la ville
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voie de circulation réservée aux bus équivaut à 3 voies d’autoroutes, en termes de nombre de personnes transportées