
- Réseaux conçus sur mesure pour évacuer durablement eaux usées et pluviales
- Large maîtrise des matériaux (PVC, grès, fonte, PRV, béton…) selon les contraintes du terrain
- Solutions adaptées à tous les systèmes : séparatif, unitaire, gravitaire ou refoulement
Les canalisations au cœur des réseaux d’assainissement
- PVC et Grès : références pour les réseaux gravitaires, ces matériaux offrent une excellente étanchéité. Le grès se distingue par sa résistance chimique élevée, le rendant idéal pour le transport des effluents agressifs. Contrairement au grès, le PVC est privilégié pour sa légèreté et sa facilité de mise en œuvre. Nos équipes assurent leur pose et leur réhabilitation dans le respect des exigences techniques et réglementaires.
- Fonte Ductile : adaptée aux zones soumises à des charges élevées ou à des mouvements de sol, elle garantit une robustesse mécanique optimale et une bonne résistance chimique. Nous l’intégrons aux réseaux urbains nécessitant une robustesse accrue et une durabilité face aux contraintes mécaniques et environnementales.
- PRV (Polyester Renforcé de Fibres de Verre) : idéal pour les grands diamètres et les infrastructures soumises à des conditions spécifiques. Sa légèreté et sa résistance aux agressions (effluents chimiques, corrosion) en font une solution durable et performante.
Grâce à notre expertise, nous sélectionnons les meilleures solutions pour chaque projet, garantissant la fiabilité des infrastructures et une gestion optimisée des réseaux d’assainissement.
Maîtriser l’évacuation des eaux usées avec des réseaux adaptés
- Réseau gravitaire : une solution naturelle et performante
Exploité lorsque la topographie le permet, ce système utilise la pente naturelle du terrain pour évacuer les eaux usées et pluviales. Nous optimisons ces réseaux pour assurer un écoulement fluide et réduire la consommation énergétique des infrastructures. - Réseau par refoulement : une alternative pour les terrains plats
Lorsqu’un écoulement gravitaire n’est pas possible, des stations de pompage sont installées pour acheminer les eaux vers les infrastructures de traitement. Ces solutions sont essentielles en milieu urbain dense et sur terrains à faible pente. - Réseau unitaire : adapter un modèle historique
Encore présent dans certaines grandes villes, ce réseau mêle eaux usées et pluviales, augmentant les risques de débordement en cas de fortes précipitations. Nous proposons des améliorations comme l’ajout de bassins de rétention et de dispositifs de régulation. - Réseau séparatif : un standard moderne et efficace
Séparant les eaux usées des eaux pluviales, ce modèle optimise le traitement des effluents et réduit les risques de pollution. Nous accompagnons les collectivités et gestionnaires dans la mise en place et l’optimisation de ces infrastructures.
Des solutions sur mesure pour des réseaux performants.
Grâce à une analyse détaillée des contraintes techniques et environnementales, nous proposons des solutions adaptées, garantissant un assainissement durable et conforme aux exigences réglementaires.

La gestion des eaux pluviales et leur traitement
Des réseaux conçus pour absorber les débits pluviaux
Stockage et infiltration : une régulation optimisée
Des infrastructures fiables et pérennes
Adaptation des collecteurs aux contraintes du réseau d’eaux usées
Un dimensionnement adapté aux contraintes du terrain
Des collecteurs conçus pour un écoulement maîtrisé
Chaque section du réseau est dimensionnée en fonction des charges hydrauliques et des conditions du sol :
- Collecteurs de quartier (160 à 300 mm) : Assurent l’évacuation des eaux usées des zones résidentielles et nécessitent un compactage rigoureux du remblai pour éviter les tassements.
- Collecteurs départementaux (300 à 1500 mm) : Implantés en profondeur, ils demandent des excavations sécurisées et une gestion des eaux de nappe pour assurer leur stabilité.
Modernisation et adaptation des réseaux
L’évolution des infrastructures impose des travaux de réhabilitation sous circulation ou en zone urbaine dense. Des solutions comme le chemisage ou l’éclatement de conduite permettent de limiter l’impact des interventions tout en renforçant les collecteurs existants.
Nos interventions garantissent une exécution conforme aux exigences réglementaires, avec un suivi rigoureux des travaux, nos services assurent un réseau pérenne et performant.

Foire aux questions
Les stations de relevage jouent un rôle essentiel dans les réseaux d’assainissement lorsque l’évacuation gravitaire des effluents n’est pas possible. Leur installation dépend de la topographie du terrain et des contraintes du réseau.
Dans les zones à faible pente ou en contrebas des stations d’épuration, les eaux usées ne peuvent pas s’écouler naturellement. C’est dans ces configurations que les stations de relevage sont nécessaires. Elles sont équipées de pompes permettant de remonter les effluents vers un point plus haut afin d’assurer un écoulement fluide vers le système de traitement.
Cependant, tous les réseaux ne nécessitent pas de stations de relevage. Lorsque la déclivité du terrain est suffisante, l’évacuation gravitaire suffit pour transporter les eaux usées et pluviales jusqu’au point de traitement. Les collectivités et gestionnaires privilégient les solutions gravitaires lorsque cela est possible afin de limiter les coûts d’exploitation et de maintenance.
Les stations de relevage sont donc essentielles pour garantir l’efficacité du réseau en terrain contraint, mais elles ne sont pas systématiquement requises dans tous les projets d’assainissement. Leur implantation dépend d’une étude hydraulique approfondie et des caractéristiques spécifiques de chaque réseau.
Les réseaux d’assainissement peuvent être de type séparatif ou unitaire, en fonction de la gestion des eaux usées et pluviales.
Le réseau séparatif : un standard moderne pour un traitement optimisé
Dans les infrastructures récentes, l’approche séparative est privilégiée. Ce type de réseau distingue les eaux usées domestiques et industrielles des eaux pluviales, qui empruntent des canalisations distinctes.
- Les eaux usées sont acheminées directement vers une station d’épuration où elles subissent un traitement avant d’être rejetées dans le milieu naturel.
- Les eaux pluviales sont quant à elles évacuées vers des exutoires naturels (cours d’eau, bassins d’infiltration) ou des dispositifs de rétention.
Cette séparation permet d’optimiser le traitement des eaux usées, d’éviter la surcharge des stations d’épuration et de limiter les risques de pollution des milieux aquatiques.
Le réseau unitaire : une approche historique nécessitant des adaptations
Le réseau unitaire regroupe dans une même canalisation les eaux usées et pluviales. Historiquement mis en place dans certaines villes anciennes comme Paris, il présente des limites :
- Lors de fortes pluies, les stations d’épuration peuvent être saturées, entraînant des débordements d’effluents non traités dans l’environnement.
- L’infiltration des ruissellements des précipitations dans le réseau peut diluer les eaux usées, réduisant ainsi l’efficacité du traitement.
Pour limiter ces impacts, des bassins de rétention et des déversoirs d’orage sont intégrés afin de stocker l’excédent d’eau et éviter les déversements directs dans les milieux naturels.
Aujourd’hui, la construction de nouvelles installations privilégie le modèle séparatif, mieux adapté aux enjeux environnementaux et aux réglementations actuelles. Quant aux réseaux unitaires encore en place, ils font l’objet d’aménagements pour améliorer leur performance et limiter les risques de pollution.
Les travaux d’assainissement en France sont encadrés par un ensemble de réglementations strictes visant à garantir la salubrité publique, la protection de l’environnement et la conformité des installations. Ces réglementations couvrent aussi bien l’assainissement collectif que les dispositifs d’assainissement non collectif.
Cadre législatif et réglementaire
Le cadre réglementaire repose sur plusieurs textes législatifs et normes techniques :
- Le Code de l’Environnement fixe les principes de gestion des eaux usées et définit les responsabilités des communes en matière d’assainissement.
- Le Code de la Santé Publique impose des obligations en matière de raccordement au réseau public et de contrôle des installations d’assainissement collectif et non collectif.
- Le Règlement Sanitaire Départemental (RSD) précise les règles à respecter pour la collecte et l’évacuation des eaux usées, ainsi que les obligations de traitement avant rejet.
- La Directive Cadre sur l’Eau (DCE) impose des objectifs de qualité des effluents rejetées dans le milieu naturel et encadre les seuils de pollution acceptables.
- Les arrêtés relatifs à l’assainissement collectif et non collectif définissent les modalités de conception, de mise en œuvre et d’entretien des installations et stations d’épuration.
Obligations pour les collectivités, communes et les exploitants
Les collectivités territoriales sont responsables de la gestion de l’assainissement public et doivent garantir leur bon fonctionnement. Elles doivent notamment :
- Élaborer un Schéma Directeur d’Assainissement pour planifier les travaux et l’entretien des infrastructures.
- Assurer le contrôle des raccordements au réseau collectif et veiller à la conformité des installations privées.
- Garantir un suivi de la qualité des rejets en station d’épuration pour respecter les seuils réglementaires.
Normes techniques et exigences de conception
Les travaux d’assainissement doivent respecter des normes précises pour garantir la durabilité et l’efficacité des installations :
- Norme NF EN 1610 pour la mise en œuvre des canalisations d’assainissement et les essais d’étanchéité.
- Norme NF P 16-005 pour les installations de collecte gravitaires et les installations d’assainissement collectif.
Règles de rejet des eaux usées
Avant leur rejet dans le milieu naturel, elles doivent être traitées pour répondre aux exigences de qualité définies par les normes en vigueur. Les seuils de pollution autorisés concernent :
- La demande biologique en oxygène (DBO5)
- La demande chimique en oxygène (DCO)
- La concentration en matières en suspension (MES)
- Les niveaux de phosphore et d’azote
Contrôles et sanctions en cas de non-conformité
Les installations d’assainissement sont soumises à des contrôles réguliers par les services d’assainissement des collectivités (SPANC) pour le non collectif et par les agences de l’eau et les préfectures pour le collectif. En cas de non-respect des réglementations, des sanctions peuvent être appliquées, allant de l’obligation de mise en conformité à des amendes administratives.
En appliquant ces réglementations, les collectivités et les exploitants garantissent un assainissement performant, sécurisé et respectueux de l’environnement.
Les fuites dans les réseaux d’assainissement sont un enjeu majeur qui peut entraîner des pertes d’efficacité, des risques environnementaux et des coûts de rénovations élevées. Identifier leurs causes permet d’anticiper les dégradations et d’adopter des solutions préventives adaptées.
Causes fréquentes des fuites sur un réseau d’assainissement
- Vieillissement des canalisations
Avec le temps, les matériaux des canalisations peuvent se détériorer sous l’effet de l’usure, de la corrosion ou des attaques chimiques des effluents. Le béton peut être fragilisé par l’acidité des eaux usées, tandis que le PVC et le PEHD peuvent se déformer sous la pression des sols. - Mouvements du sol et affaissements
Les variations de terrain dues aux conditions climatiques, aux vibrations liées aux circulations routières ou aux travaux environnants peuvent provoquer des fissures et des ruptures sur les réseaux enterrés. Ces phénomènes sont particulièrement fréquents sur les sols instables ou argileux. - Défauts de pose et non-conformité des installations
Une mauvaise mise en œuvre des canalisations (raccords mal ajustés, pente insuffisante, joints défectueux) peut engendrer des fuites dès les premières années d’exploitation. Le respect des normes de pose et de raccordement est indispensable pour garantir une étanchéité complète. - Pressions excessives et surcharge hydraulique
Les réseaux d’assainissement sont soumis à des variations de charge qui, en cas de fortes précipitations ou de dysfonctionnements des pompes de relevage, peuvent générer des pressions anormales et provoquer des fissures. - Racines et infiltrations externes
Les racines des arbres peuvent pénétrer dans les joints des canalisations et provoquer des fissures ou des obstructions, accentuant les risques de fuites et de débordements. - Dégradations mécaniques et impacts externes
Les travaux de voirie, les passages de charges lourdes ou les interventions sur d’autres installations souterraines peuvent endommager les conduites et branchements, créant ainsi des points de fragilité.
Prévention et solutions pour limiter les fuites
- Surveillance et diagnostics réguliers
L’inspection des installations par caméra et l’utilisation de capteurs de pression permettent d’identifier précocement les zones sensibles et d’intervenir avant qu’une fuite ne s’aggrave. - Utilisation de matériaux résistants et durables
Le choix des matériaux est déterminant pour la pérennité des infrastructures. Les réseaux en fonte ductile, en PVC renforcé ou en PRV (Polyester Renforcé de Fibres de Verre) offrent une meilleure résistance aux contraintes mécaniques et chimiques. - Techniques de réhabilitation sans tranchée
Pour limiter les coûts et les nuisances liés aux interventions, des techniques comme le chemisage ou la projection de résine permettent de restaurer l’étanchéité des conduites sans remplacement total. - Optimisation de la gestion hydraulique
L’installation de bassins de rétention et la modernisation des systèmes de régulation permettent de mieux gérer les flux d’eau et d’éviter les surcharges pouvant fragiliser le réseau. - Planification des interventions et renouvellement ciblé
Un suivi des infrastructures publics avec une planification progressive des renouvellements permet d’anticiper les faiblesses et d’éviter les défaillances imprévues.
Grâce à une surveillance proactive et des solutions adaptées, les fuites sur les peuvent être réduites significativement, garantissant ainsi un service et fonctionnement optimal et durable des infrastructures.
Les réseaux d’assainissement jouent un rôle clé dans la protection des ressources naturelles, mais leur exploitation et leur maintenance peuvent générer des impacts environnementaux notables. Une gestion optimisée permet de limiter ces effets et d’assurer une meilleure préservation des milieux aquatiques, du cycle de l’eau ainsi que de son service.
Principaux impacts environnementaux
- Rejets d’eaux usées insuffisamment traitées : lors de fortes pluies ou en cas de défaillance des infrastructures, des déversements accidentels peuvent survenir, entraînant une pollution des milieux aquatiques.
- Consommation énergétique : les stations de pompage et de traitement requièrent une énergie conséquente pour fonctionner, contribuant ainsi aux émissions de gaz à effet de serre.
- Altération des sols et des écosystèmes : les travaux de renouvellement et d’extension nécessitent des interventions en tranchée qui peuvent perturber les sols et la biodiversité locale.
- Consommation de ressources : la fabrication des canalisations et des infrastructures d’assainissement mobilise des matériaux nécessitant une extraction et un traitement énergivore.
Solutions pour réduire l’impact environnemental
- Modernisation des stations d’épuration : l’amélioration des performances des stations permet d’optimiser le traitement des effluents et de limiter les rejets polluants.
- Optimisation des systèmes existants : la mise en place de systèmes de gestion intelligente, avec des capteurs et des vannes pilotées, permet d’anticiper les surcharges et d’éviter les déversements non maîtrisés.
- Techniques de réhabilitation sans tranchée : ces procédés limitent les impacts sur les sols et réduisent l’empreinte carbone des travaux d’assainissement.
- Utilisation de matériaux à faible impact environnemental : l’intégration de solutions durables, comme le béton bas carbone ou le PEHD recyclé, contribue à la réduction de l’empreinte écologique des infrastructures.
- Amélioration de la gestion des effluents pluviales : le développement de bassins d’infiltration et de solutions de rétention permet de mieux absorber les volumes d’eau en amont et de soulager les réseaux d’assainissement lors d’épisodes pluvieux.
En intégrant ces solutions dans la gestion de l'assainissement, il est possible de concilier efficacité hydraulique et respect des enjeux environnementaux.